Hunger Games : La Révolte 1ère partie (2014) de Francis Lawrence
Premier opus du troisième livre coupé en deux pour jouer sur la franchise et pour faire comme nombreux films à l'instar du dernier Harry Potter 7 part.1 et 7 part.2.
La franchise Hunger Games joue sur la patience des spectateurs afin de se rentabiliser un maximum, question financière qui fait pêcher la réalisation pour ne faire qu'un film d'attente sans réelle envergure où l'ennui est maître mot. Faire un film sur 100 pages, ça s'est déjà vu mais étirer des scènes à répétition pour combler les temps de film, n'a jamais porté ses fruits et Hunger Games, la révolte partie 1, ne fait pas exception à la règle.
On retrouve donc Katniss revenue des derniers jeux, secourue par le district 13, district qui va mener la rébellion sous la direction de la présidente Alma Coin avec l'aide du geai moqueur. Malheureusement, les relations sont compliquées, la perte de Peeta retenu par le Capitole, les troubles psychologiques que Katniss a eu à la suite des derniers évènements.
Le synopsis fait ralentir chaque scène afin de pouvoir grapiller du temps et essayant de créer une atmosphère oppressante où les personnages évoluant quasiment tout le temps dans les bunkers du district 13 arrivent à s'échapper par le combat qu'ils mènent. Une forme de contraste mise en exergue dans le dernier livre qui échappe totalement à la réalisation de Francis Lawrence. Finalement, ce film de 2 heures aurait pu être intégré en 30 minutes sur le film suivant, on aurait même pu éviter des incohérences et des faux raccords. Par ailleurs ce qui avait été bien montré dans le film précédent, la vulnérabilité du Capitole face aux districts en révolte s'efface complètement pour un duel sans relief. Ennui total.
Le jeu des acteurs reste équivalent à ce que l'on a vu dans les opus précédents, il n'y a aucune surprise, même si la prestation de Donald Sutherland est toujours pour moi, sans fausse note donnant du caractère à un personnage à peine dessiné dans le livre. Nouvelle venue dans la trilogie, Julianne Moore incarnant la présidente Alma Coin qui laisse le spectateur un peu de marbre, on lui connait de meilleurs rôles. Son personnage clairement établi ne présente, comme le reste du film, aucune surprise, on comprend en un instant les sentiments et les ambitions du personnage.
Un pur film de transition mal réalisé et sans ambition si ce n'est la rentabilité de la saga !!!!!!!
Note :