The Wrath of Becky (2023) de Matt Angel et Suzanne Coote

Après "Becky" (2020) de Jonathan Milott et Cary Murnion, voici donc le retour de l'ado vengeuse et tueuse de nazis qui a juste un peu vieillie. Si le film n'a pas été un succès mondial le bouche à oreille et le buzz en ont fait un petit phénomène au potentiel culte qui a poussé à lancer la suite. Cette fois les commandes sont laissées à un autre duo, Matt Angel et Suzanne Coote à qui on doit les films d'horreur "The Open House" (2018) et "Hypnotique" (2021)... Plus de deux années ont passé depuis les drames violents et traumatisants qu'a vécu Becky. Aujourd'hui Becky qui a désormais 16 ans, vit aux côtés d'une dame âgée dans un quotidien serein. Mais c'est sans compter un groupe de néo-nazis qui vont venir une nouvelle fois gâcher la vie de Becky sans savoir ce dont elle est capable... 

Le rôle titre est toujours tenu par Lulu Wilson qui a débuté dans le genre horrifique  mais aussi vue dans "Ready Player One" (2018) de Steven Spielberg ou "The Glorias" (2020) de Julie Taymor. Le leader nazi est joué par Sean William Scott cultissime Stifler dans la saga "American Pie" (1999-2012) de Chris et Paul Weitz puis vu déjà en contre-emploi dans "Destination Finale" (2000) de James Wong ou "Southland Tales" (2007) de Richard Kelly. Il est entouré de Jill Larson vue dans "Lame de Fond" (1996) de Ridley Scott, "L'Etrange Cas de Deborah Logan" (2016) de Adam Robitel ou "The Manor" (2021) de Axelle Carolyn, Alison Cimmet vue dans la série TV "Evil" (2021-...), Courtney Gains vue dans "Les Démons du Maïs" (1984) de Fritz Kiersch, "Retour vers le Futur" (1985) de Robert Zemeckis, "Colors" (1988) de Dennis Hopper, "Memphis Belle" (1990) de Michael Caton-Jones ou encore "Halloween" (2007) de Rob Zombie, John D. Hickman vu dans "The Informer" (2020) de Andrea Di Stefano et qui retrouve Lulu Wilson après "Becky" (2020) à l'instar de Kate Siegel après "Ouija : les Origines" (2016) et vue également dans "The Mirror" (2015) et "Pas un Bruit" (2016) tous deux de Mike Flanagan, Gabriella Piazza remarquée dans "Many Saints of Newark - une Histoire des Soprano" (2021) de Alan Taylor, Michael Sirow aperçu dans "Chapitre 27" (2008) de J.P. Schaefer, "Un Fils du Sud" (2020) de Barry Alexander Brown ou "Killing Field" (2022) de James Cullen Bressack... 

Avouons-le, cette suite pêche par son intrigue éculée quasi copiée-collée au premier opus, avec en prime un autre comique en contre-emploi avec Sean William Scott qui fait lui aussi le job en nazillon à sa maman. D'ailleurs le rapport mère-fils n'est pas pour rien dans ce jeu de massacre délectueux qui tient toutes ses promesses au point de vue violence. Le temps a passé, Becky/Wilson a logiquement pris de l'expérience, gagné en maturité létale et ce nouveau groupuscule va donc lui aussi prendre cher. Cette fois les nazis sont de surcroît des beaufs misogynes, raison de plus pour Becky de s'appliquer sur des exécutions sanglantes, inventives et parfois même drôles. Rien de bien nouveaux vis à vis du premier néanmoins, Becky a pris deux ans, c'est le paramètre qui change à la fois tout et pas grand chose. En conclusion un jeu de massacre amusant et surtout très efficace pour un second péché mignon.

Note :