Le cirque au cinéma : partie 1
En cette fin d'année où s'approche Noël je me dis que le cirque est un thème universel entre magie et innocence...
"Larmes de clown" (1922) de Victor Sjöstrom est le premier digne d'être vu... Un scientifique, Beaumont (Lon Chaney toujours charismatique) se fait voler ses découvertes, puis est giflé et humilié par son mécène et sa femme maitresse de ce dernier. Ecoeuré il décide de survivre incognito en tant que clown dans un petit cirque. Sous sa nouvelle identité "He" ("Celui" en français) est le "clown qui reçoit de gifles" qui fait rire un nouveau public chaque soir. Mais son passé va le rattraper, Consuelo (Norma Shearer) sa collègue doit être promise par son père à Regnard son ancien mécène et traitre.
Magnifique film emprunt de poésie et de mélancolie dans un noir et blanc de toute beauté.
"Croquette une histoire du cirque" (1927) de Louis Mercanton est le premier film français important. Un riche héritier s'éprend de Croquette une jeune clown acrobate... Malheureusement je n'ai pu le voir et surtout il est apparemment connu que sur Allocine ?!!!
"Le cirque du diable" (1926) de Benjamen Christensen sonne le retour de Norma Shearer (photo ci-dessus) dans le monde du cirque... Cette dernière joue Mary une orpheline qui trouve du travail dans un cirque avant que la 1ère guerre mondiale sépare tout ce petit monde. Le film est particulièrement audacieux pour l'époque notamment dans la construction du récit ; avec des apparitions marquantes (le Diable) et des références chrétiennes qui peuvent paraitre lourdes de nos jours. Mais c'est aussi un des rares films qui nous montre autant de numéros différents et des personnages réellement bien écrits.
"L'inconnu" (1927) de Tod Browning raconte l'histoire de Alonzo dit "l'homme sans bras" (Lon Chaney toujours génial). Vedette d'un cirque en Espagne, il tire à la carabine et est lanceur de couteau mais avec ses pieds ! Secrètement amoureux de sa partenaire Estrellita qui déteste les mains des hommes (?!), par amour pour elle il décide de se faire réellement amputer des bras. Mais, pour son malheur, lorsqu'il revient Estrellita est amoureuse de Malabar, le hercule du cirque... Encore une collaboration Browning-Chaney, c'est-à-dire que du bon ! Certaines scènes, si réalistes qu'elles en dégagent un malaise certain. Notons que pour certains ce film est supérieur à "Freaks"... A suivre...
Après ce film splendide arrive un véritable chef d'oeuvre... "Le cirque" (1928) de Charles Chaplin est rarement cité dans le top 3 de Chaplin mais (pour moi) il y mérite largement sa place.
Charlot, prit pour un pickpocket doit s'enfuir et se cache dans un cirque ; déboulant à l'improviste et brusquement en plein milieu du spectacle il fait rire aux éclats les spectateurs, heureux de constater ce succès le directeur l'engage sur le champs. Charlot tombe amoureux d'une collègue mais cette dernière préfère le funambule. Charlot cédera non sans avoir faciliter l'union du jeune couple... Sans parler du tournage difficile (notamment à cause de son divorce et de son adultère avec l'actrice principale) ce film reste un chef d'oeuvre , entre poésie et rire sans compter une fin pas si habituelle.
Arrive alors l'ére du parlant avec un chef d'oeuvre absolu, "Freaks la monstrueuse parade" (1932) de Tod Browning. Le lilliputien Hans, fiancée à Frieda elle aussi lilliputienne, tombe amoureux de la trapèziste Cléopâtre. Cette dernière n'est pas plus gêné que ça et s'en amuse plutôt. Mais lorsque tout le petit monde du cirque apprend que Hans a fait un gros héritage Cléopâtre et son amant Hercule décide de monter un plan machiavélique... Jusqu'à ce que leur plan soit découvert, ce qui va déclencher la vengeance des "monstres" du cirque. Chef d'oeuvre de par son histoire originale, effrayante (en 1932), un scénario plus travaillé que la plupart des films de genre de l'époque et un casting sans trucage car réellement recruté dans une foire à monstres de l'époque... A voir absolument (photo ci-dessus et ci-dessous) !
"Ame de clown" (1933) de Marc Didier et Yvan Noë est un film quasi inconnu malgré un duo d'acteur alors en pleine gloire, Pierre Fresnay et Pauline Carton. L'histoire raconte comment un clown célèbre vole les inventions d'un autre clown et par conséquent lui vole aussi la renommée.
"La gloire du cirque" (1935) de George Stevens raconte la vie de Annie Oakley (ci-dessus à gauche). Cette dernière a vraiment existé et était considérée comme une vraie as de la gâchette son talent lui a permis de travaillé dans le cirque du Buffalo Bill Show. Le film en raconte l'histoire mais très romancée de bout en bout. La réussite du film tient essentiellement dans l'interprétation de la splendide Barbara Stanwick (ci-dessus à droite) et aux différents numéros de tir.
L'histoire de Annie Oakley est repris peu de temps après avec "Annie reine du cirque" (1950) de George Sidney. Annie Oakley y est joué par Betty Hutton (photo ci-dessus). Ce film est une comédie musicale et raconte surtout sa relation avec son mari au sein du cirque de Buffalo Bill. Mais si vous voulez un conseil il ne vaut pas le charme de Barbara Stanwick !
"Les gens du voyage" (1938) de Jacques Feyder raconte la vie d'un petit cirque autout d'un triangle amoureux. La dompteuse Flora (magnifique Françoise Rosay) fait embaucher un évadé, Fernand qui est aussi son ancien amant et père de son fils Marcel. Ce dernier est voltigeur et joue les séducteurs avec Suzanne et Yvonne ses coéquipières mais c'est aussi sans compter avec Pepita, l'écuyère secrètement amoureuse de lui...
Ensuite arrive LE film de cirque par excellence (photos ci-dessus et ci-dessous), chef d'oeuvre aux 3 Oscars dont celui du Meilleur Film en 1953... Et aussi, soit dit en passant un des mes films fétiches sans doute dû à des souvenirs d'enfance... "Sous le plus grand chapiteau du monde" (1952) de Cecil B. De Mille est un film énorme, casting éblouissant et budget qu'on qualifierait aujourd'hui de blockbuster... Le directeur d'un cirque, Braden (Charlton Heston alors en pleine ascension) engage un trapèziste de renom pour tenter de remédier aux difficultés financières. Ce dernier, Sebastian (Excellent Cornel Wilde) cvantard et charmeur prend de plus en plus de risque. Alors que le succès revient peu à peu le train du cirque déraille et remets le cirque dans les problèmes. Heureusement un clown (James Stewart) et son passé de médecin permets d'effectuer les premiers soins ; ce clown a d'ailleurs un passé trouble... Il va sans dire que le film offre aussi son lot d'histoire d'amour... Très très grand film, magnifique qui décrit parfaitement le monde du cirque et qui gagne encore par des personnages tous aussi bien écrits les uns que les autres. Si il fallait en retenir qu'un ça serait sans conteste celui-là... A VOIR et à revoir !
"La nuit des forains" (1953) de Ingmar Bergman est un film plutôt méconnu du génial cinéaste suédois... Le film retrace les déboires, humiliations, adultères... d'une petite troupe de cirque. Le film passe d'images paisibles, d'un noir et blanc superbe ("... jamais, sauf dans certains Sternberg, on avait aussi parfaitement utilisé le noir et blanc..." Jean Tulard) est en contraste terrible avec les histoires et ce que vivent les personnages du cirque. Chef d'oeuvre sublime, sans doute le plus beau film de Bergman...
Après cet énorme succès le cirque revient à la mode en commençant par un des duos comiques les plus en vogues au Etats-Unis. "Le clown est roi" (1954) de Joseph Pevney est l'histoire de Jerry (Jerry Lewis) et de Pete (Dean Martin), deux copains qui trouvent du boulot dans un cirque. Ils sont embauchés comme simple manoeuvre mais Jerry lui ne rêve que d'une chose être sur la piste, être le roi des clowns... Un film sympa (photos ci-dessus) sans plus mais avec un duo fabuleux.
Voilà un chef d'oeuvre peu contesté... Lola Montès (1955) de Max Ophuls raconte la déchéance d'une aristocrate réduite à raconter sa vie tel un animal de foire dans un cirque. Lola Montès (Martine Carol dans LE rôle de sa vie) fut anoblie par le roi de Bavière et fut l'une des plus grandes courtisanes de l'époque. Aujourd'hui elle est contrainte de raconter son passé glorieux dans un cirque où elle est devenue le numéro le plus important. Splendide film, à la beauté plastique baroque et emprunt de poésie qui contraste avec la cruauté dont est victime un "monstre" de foire aussi belle que triste.
Retour avec un film plus dramatique et qui nous replonge un peu plus dans l'antre du cirque avec "Trapèze" (1956) de Carol Reed ("Le troisième homme" quand même !). Mike Ribble (Burt Lancaster charismatique) est un trapéziste célèbre qui a dû stoppers a carrière suite à une chute. Il accepte cependant de reprendre afin d'enseigner le triple salto à un jeune loup Tino Orsini (Tony Curtis). Le lien qui les unit ca prendre une autre tournure lorsque les deux hommes tombent amoureux de la même femme, leur partenaire, la sublime Lola (sublime Gina Lollobrigida). Superbe film qui gagne en valeur aussi lorsqu'on sait que Burt Lancaster, qui fut acrobate de cirque avant d'être acteur, effectue lui-même la plupart des scènes et notamment celles de la fin du film.
"Le cirque fantastique" (1959) de Joseph M. Newman est un remake mal assumé de "Sous le plus grand chapiteau du monde"... Hank (Victor Mature) est le propriétaire d'un cirque en grande difficulté financière et est dans l'obligation d'emprunter à la banque. Malheureusement les malheurs s'accumulent, incendie, conflits entre artistes et ... déraillement de train (tiens tiens)... Mais Hank saura remettre son cirque sur les rails (lol). Un bon film d'aventure mais bien fade à côté du film de Cecil B. De Mille.
"Larmes de clown" (1922) de Victor Sjöstrom est le premier digne d'être vu... Un scientifique, Beaumont (Lon Chaney toujours charismatique) se fait voler ses découvertes, puis est giflé et humilié par son mécène et sa femme maitresse de ce dernier. Ecoeuré il décide de survivre incognito en tant que clown dans un petit cirque. Sous sa nouvelle identité "He" ("Celui" en français) est le "clown qui reçoit de gifles" qui fait rire un nouveau public chaque soir. Mais son passé va le rattraper, Consuelo (Norma Shearer) sa collègue doit être promise par son père à Regnard son ancien mécène et traitre.
Magnifique film emprunt de poésie et de mélancolie dans un noir et blanc de toute beauté.
"Croquette une histoire du cirque" (1927) de Louis Mercanton est le premier film français important. Un riche héritier s'éprend de Croquette une jeune clown acrobate... Malheureusement je n'ai pu le voir et surtout il est apparemment connu que sur Allocine ?!!!
"Le cirque du diable" (1926) de Benjamen Christensen sonne le retour de Norma Shearer (photo ci-dessus) dans le monde du cirque... Cette dernière joue Mary une orpheline qui trouve du travail dans un cirque avant que la 1ère guerre mondiale sépare tout ce petit monde. Le film est particulièrement audacieux pour l'époque notamment dans la construction du récit ; avec des apparitions marquantes (le Diable) et des références chrétiennes qui peuvent paraitre lourdes de nos jours. Mais c'est aussi un des rares films qui nous montre autant de numéros différents et des personnages réellement bien écrits.
"L'inconnu" (1927) de Tod Browning raconte l'histoire de Alonzo dit "l'homme sans bras" (Lon Chaney toujours génial). Vedette d'un cirque en Espagne, il tire à la carabine et est lanceur de couteau mais avec ses pieds ! Secrètement amoureux de sa partenaire Estrellita qui déteste les mains des hommes (?!), par amour pour elle il décide de se faire réellement amputer des bras. Mais, pour son malheur, lorsqu'il revient Estrellita est amoureuse de Malabar, le hercule du cirque... Encore une collaboration Browning-Chaney, c'est-à-dire que du bon ! Certaines scènes, si réalistes qu'elles en dégagent un malaise certain. Notons que pour certains ce film est supérieur à "Freaks"... A suivre...
Après ce film splendide arrive un véritable chef d'oeuvre... "Le cirque" (1928) de Charles Chaplin est rarement cité dans le top 3 de Chaplin mais (pour moi) il y mérite largement sa place.
Charlot, prit pour un pickpocket doit s'enfuir et se cache dans un cirque ; déboulant à l'improviste et brusquement en plein milieu du spectacle il fait rire aux éclats les spectateurs, heureux de constater ce succès le directeur l'engage sur le champs. Charlot tombe amoureux d'une collègue mais cette dernière préfère le funambule. Charlot cédera non sans avoir faciliter l'union du jeune couple... Sans parler du tournage difficile (notamment à cause de son divorce et de son adultère avec l'actrice principale) ce film reste un chef d'oeuvre , entre poésie et rire sans compter une fin pas si habituelle.
Arrive alors l'ére du parlant avec un chef d'oeuvre absolu, "Freaks la monstrueuse parade" (1932) de Tod Browning. Le lilliputien Hans, fiancée à Frieda elle aussi lilliputienne, tombe amoureux de la trapèziste Cléopâtre. Cette dernière n'est pas plus gêné que ça et s'en amuse plutôt. Mais lorsque tout le petit monde du cirque apprend que Hans a fait un gros héritage Cléopâtre et son amant Hercule décide de monter un plan machiavélique... Jusqu'à ce que leur plan soit découvert, ce qui va déclencher la vengeance des "monstres" du cirque. Chef d'oeuvre de par son histoire originale, effrayante (en 1932), un scénario plus travaillé que la plupart des films de genre de l'époque et un casting sans trucage car réellement recruté dans une foire à monstres de l'époque... A voir absolument (photo ci-dessus et ci-dessous) !
"Ame de clown" (1933) de Marc Didier et Yvan Noë est un film quasi inconnu malgré un duo d'acteur alors en pleine gloire, Pierre Fresnay et Pauline Carton. L'histoire raconte comment un clown célèbre vole les inventions d'un autre clown et par conséquent lui vole aussi la renommée.
"La gloire du cirque" (1935) de George Stevens raconte la vie de Annie Oakley (ci-dessus à gauche). Cette dernière a vraiment existé et était considérée comme une vraie as de la gâchette son talent lui a permis de travaillé dans le cirque du Buffalo Bill Show. Le film en raconte l'histoire mais très romancée de bout en bout. La réussite du film tient essentiellement dans l'interprétation de la splendide Barbara Stanwick (ci-dessus à droite) et aux différents numéros de tir.
L'histoire de Annie Oakley est repris peu de temps après avec "Annie reine du cirque" (1950) de George Sidney. Annie Oakley y est joué par Betty Hutton (photo ci-dessus). Ce film est une comédie musicale et raconte surtout sa relation avec son mari au sein du cirque de Buffalo Bill. Mais si vous voulez un conseil il ne vaut pas le charme de Barbara Stanwick !
"Les gens du voyage" (1938) de Jacques Feyder raconte la vie d'un petit cirque autout d'un triangle amoureux. La dompteuse Flora (magnifique Françoise Rosay) fait embaucher un évadé, Fernand qui est aussi son ancien amant et père de son fils Marcel. Ce dernier est voltigeur et joue les séducteurs avec Suzanne et Yvonne ses coéquipières mais c'est aussi sans compter avec Pepita, l'écuyère secrètement amoureuse de lui...
Ensuite arrive LE film de cirque par excellence (photos ci-dessus et ci-dessous), chef d'oeuvre aux 3 Oscars dont celui du Meilleur Film en 1953... Et aussi, soit dit en passant un des mes films fétiches sans doute dû à des souvenirs d'enfance... "Sous le plus grand chapiteau du monde" (1952) de Cecil B. De Mille est un film énorme, casting éblouissant et budget qu'on qualifierait aujourd'hui de blockbuster... Le directeur d'un cirque, Braden (Charlton Heston alors en pleine ascension) engage un trapèziste de renom pour tenter de remédier aux difficultés financières. Ce dernier, Sebastian (Excellent Cornel Wilde) cvantard et charmeur prend de plus en plus de risque. Alors que le succès revient peu à peu le train du cirque déraille et remets le cirque dans les problèmes. Heureusement un clown (James Stewart) et son passé de médecin permets d'effectuer les premiers soins ; ce clown a d'ailleurs un passé trouble... Il va sans dire que le film offre aussi son lot d'histoire d'amour... Très très grand film, magnifique qui décrit parfaitement le monde du cirque et qui gagne encore par des personnages tous aussi bien écrits les uns que les autres. Si il fallait en retenir qu'un ça serait sans conteste celui-là... A VOIR et à revoir !
"La nuit des forains" (1953) de Ingmar Bergman est un film plutôt méconnu du génial cinéaste suédois... Le film retrace les déboires, humiliations, adultères... d'une petite troupe de cirque. Le film passe d'images paisibles, d'un noir et blanc superbe ("... jamais, sauf dans certains Sternberg, on avait aussi parfaitement utilisé le noir et blanc..." Jean Tulard) est en contraste terrible avec les histoires et ce que vivent les personnages du cirque. Chef d'oeuvre sublime, sans doute le plus beau film de Bergman...
Après cet énorme succès le cirque revient à la mode en commençant par un des duos comiques les plus en vogues au Etats-Unis. "Le clown est roi" (1954) de Joseph Pevney est l'histoire de Jerry (Jerry Lewis) et de Pete (Dean Martin), deux copains qui trouvent du boulot dans un cirque. Ils sont embauchés comme simple manoeuvre mais Jerry lui ne rêve que d'une chose être sur la piste, être le roi des clowns... Un film sympa (photos ci-dessus) sans plus mais avec un duo fabuleux.
Voilà un chef d'oeuvre peu contesté... Lola Montès (1955) de Max Ophuls raconte la déchéance d'une aristocrate réduite à raconter sa vie tel un animal de foire dans un cirque. Lola Montès (Martine Carol dans LE rôle de sa vie) fut anoblie par le roi de Bavière et fut l'une des plus grandes courtisanes de l'époque. Aujourd'hui elle est contrainte de raconter son passé glorieux dans un cirque où elle est devenue le numéro le plus important. Splendide film, à la beauté plastique baroque et emprunt de poésie qui contraste avec la cruauté dont est victime un "monstre" de foire aussi belle que triste.
Retour avec un film plus dramatique et qui nous replonge un peu plus dans l'antre du cirque avec "Trapèze" (1956) de Carol Reed ("Le troisième homme" quand même !). Mike Ribble (Burt Lancaster charismatique) est un trapéziste célèbre qui a dû stoppers a carrière suite à une chute. Il accepte cependant de reprendre afin d'enseigner le triple salto à un jeune loup Tino Orsini (Tony Curtis). Le lien qui les unit ca prendre une autre tournure lorsque les deux hommes tombent amoureux de la même femme, leur partenaire, la sublime Lola (sublime Gina Lollobrigida). Superbe film qui gagne en valeur aussi lorsqu'on sait que Burt Lancaster, qui fut acrobate de cirque avant d'être acteur, effectue lui-même la plupart des scènes et notamment celles de la fin du film.
"Le cirque fantastique" (1959) de Joseph M. Newman est un remake mal assumé de "Sous le plus grand chapiteau du monde"... Hank (Victor Mature) est le propriétaire d'un cirque en grande difficulté financière et est dans l'obligation d'emprunter à la banque. Malheureusement les malheurs s'accumulent, incendie, conflits entre artistes et ... déraillement de train (tiens tiens)... Mais Hank saura remettre son cirque sur les rails (lol). Un bon film d'aventure mais bien fade à côté du film de Cecil B. De Mille.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
E
S
E