L'homosexualité au cinéma : prise de conscience
Après la parenthèse enchantée arrive la période moins heureuse du SIDA qui correspond aussi à l'émergence d'une certaine ouverture, une curiosité du phénomène gay. Un début de tolérance timide mais bien présent. Trop de listes sur le sujet place "Querelle" (1982) de Rainer Werner Fassbinder comme un film homosexuel ; assez étonnant, car comme "Macadam Cowboy" de Schlesinger "Querelle" n'est pas au sens premier un film sur l'homosexualité. L'histoire d'un marin (nommé Querelle !) fait escale à Brest où il séduit hommes et femmes... Il s'agit plus d'une aventure faite d'expériences diverses dont le thème n'est pas à proprement parler l'homosexualité.
Les deux films les plus emblématique des années 80 sont deux films britanniques.
"My beautiful Laundrette" (1985) de Stephen Frears raconte la relation d'un jeune anglais (Daniel Day Lewis gigantesque) avec un jeune pakistanais et la difficulté de vivre leur amour suite à une bagarre entre un cousin pakistanais et un des membres du gang du jeune anglais ; on se doute que l'ère Thatcher et les origines différentes des deux amants ne facilitent nullement l'épanouissement de leur amour.
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"Maurice" (1987) de James Ivory raconte l'histoire d'un jeune homme gay qui doit faire avec les codes d'une société aristocratique au début des années 20 dans une Angleterre qui a bien du mal à se défaire d'une ère victorienne pas si éloignée. Lorsque l'on connait la qualité des reconstitutions des films de James Ivory le film est d'autant plus précieux.
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Comment ne pas parler d'homosexualité sans parler du film culte français de l'époque, à savoir "Tenue de soirée" (1985) de Bertrand Blier. Antoine (Michel Blanc à la place de Dewaere) n'en peut plus de se faire engueuler pour un oui pour un non par Monique (Miou-Miou), il se confie à son pote Bob (Depardieu). Ce dernier attiré par Antoine en profites pour le séduire. Tourné sous la forme d'une comédie ce film raconte une relation inattendue. La fin tout aussi inattendue prend à contre-pied les bien pensants (surtout de l'époque) et offre au final un film plus noir que prévu et d'un cynisme certain.
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Les années 80 sonnent aussi l'émergence d'un cinéaste qui fera date dans le sous-genre en question, Gus Van Sant réalise "Mala Noche" (1985) sur l'histoire d'un blanc qui tome amoureux d'un immigré mexicain mineur et qui ne parle pas anglais. Film en noir et blanc c'est d'abord une histoire vraie d'après le cahier intime de Walt Curtis sorti en 1977.

Gus van Sant (homosexuel lui-même) réalisera plusieurs films sur l'homosexualité... Le prochain est un film culte qui a marqué tout une génération, "My own private Idaho" (1991) qui fera de River Phoenix une icône (frère de Joaquin Phoenix et décédé d'une overdose en 1993). L'histoire de deux toxicomanes qui se prostituent pour avoir leur dose. Mike (River Phoenix) est homosexuel et introverti tandis que Scott (Keanu Reeves) est fils de notable et malgré son attirance pour Mike il se refuse à lui... N'assume-t-il pas, refoule-t-il son homosexualité ?! Un film qui laisse plusieurs sens de lecture aux spectateurs.
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Autres films cultes des années 90 "Priscilla folle du désert" (1995) de Stephen Elliott raconte un road-movie décomplexé et extravagant de deux travestis et d'un transexuel joués par un trio d'acteurs magnifiques, Terence Stamp (énorme), Guy Pearce (joue aussi dans "Memento") et Hugo Weaving (une différence de poids avec Mister Smith de "Matrix" !). Le film pointe du doigt l'intolérance plus forte de la province vis à vis des grandes villes et la difficulté d'être différent ; le scénario nuance le propos grâce à l'extrême compréhension de l'ex-femme et par une rencontre des plus inhabituelle avec les aborigènes (improbable et délire fellinien)... Le film est un film culte de la communauté gay, entre stéréotypes parfois facile et une BO ciblée (Abba et disco de mise) le film est avant tout un point de vue remplit d'espoir.

La même année le futur réalisateur de la trilogie "Seigneur des anneaux" Peter Jackson réalise "Créatures célestes" (1995). L'histoire relate l'histoire vraie et tragique d'une amitié passionnelle entre deux adolescentes dans la Nouvelle-Zélande des années 50. Le film ne montre aucune scène vraiment explicite sur une sexualité plus ou moins avérée, le doute persiste mais leur relation fusionnelle et la fin terrible de leur histoire laisse largement supposée que leur sentiment était plus fort qu'une simple amitié. Les troubles de l'adolescence et les premiers émois sont ici traitées également de façon a ne pas accabler les jeunes filles mais surtout à montrer l'indifférence et l'incompréhension des adultes. Notons que ce film lança la carrière de Kate Winslet.
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Une comédie très sympa de Franck Oz, "In and Out" (1997) raconte l'histoire d'un professeur de lettre fiancée à une femme qui n'attend que le mariage dont un ancien élève déclare en recevant un Oscar qu'il remercie son ancien prof qui est gay ! Le prof (joué par un Kevin Kline hilarant) doit convaincre son entourage du malentendu avant de rencontrer un gay (joué par un Tom Selleck surprenant) qui le fait douter sur sa propre intimité.
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"Gazon maudit" (1995) de Josiane Balasko ne parle pas directement d'homosexualité ; une femme mariée (Victoria Abril) se découvre bisexuelle suite à sa rencontre avec Marjo (Balasko géniale). Le mari (Chabat) entre jalousie et honte doit trouver sa place dans cette relation. Le film n'est pas vraiment dans le sujet, l'épouse est bi et surtout le film se focalise presque essentiellement sur les états d'âme du pauvre mari.

"Pourquoi pas moi" (1998) de Stephane Guisti raconte un repas de familles où de jeunes gens tous homosexuels doivent faire leur coming-out à leurs parents. Avec un casting impressionnant (dont Johnny Hallyday en toréador ?!) et des dialogues assez savoureux il s'agit là d'un film choral, d'une comédie qui aborde le thème du coming-out en dilettante. Les dialogues sauvent le film.

"L'homme est une femme comme les autres" (1998) de Jean-Jacques Zilberman est un film très sympathique. Simon (Antoine De Caunes excellent) est gay et malgré sa famille il a tourné le dos à sa religion juive ; Rosalie (Elsa Zylberstein) en tombe amoureuse. Le mariage doit se faire du point de vue de sa famille, de ses amis, de Rosaile bref par soucis des convenances et de la postérité. Le film trace un chemin de sentiments diverses et variés qui vont rapprocher Simon et Rosalie mais pas obligatoirement comme on le pense. Le film est léger et sans se prendre au sérieux le film réussit à faire passer le message... La suite sort bientôt !
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"Le derrière" (1999) de Valérie Lemercier raconte la rencontre entre une femme de province qui retrouve son père, un gay bourgeois et parisien. Comédie burlesque dont l'homosexualité du père n'est qu'un prétexte au quiproquos les plus attendus avec en prime une caricature appuyée du milieu digne de "La cage aux folles" (sauf que nous sommes 20 ans après !). La fille se transforme en un gay homme pour pouvoir approcher son père, on devine bien le déroulement du film et l'intérêt pour l'homosexualité est quasi nul malgré une comédie de base qui réussit là où il faut, nous faire rire un minimum.
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Le cinéma asiatique, un petit peu en retard sur le sujet se rattrape en premier lieu avec un monument, "Adieu ma concubine" (1993) de Chen Kaige raconte l'histoire entre 1920 et 1950 (environ) de deux acteurs d'opéra dont un, Dieyi homosexuel, ne peut se résoudre à perdre l'autre Xiaolau. Ce dernier se maris tandis que Dieyi plonge dans la drogue. Les aléas de l'histoire (période post révolution culturelle chinoise) vont évidemment ne pas faciliter leur amitié. On peut aisément imaginer les difficultés dues à la culture ancienne de la Chine et aux changements importants de ce pays lors de cette période.
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Wong Kar-Wai avec "Happy together" (1997) est le prochain qui ose aborder l'homosexualité. Deux amants partent de Hong-Kong pour l'Argentine. Là-bas ils se quittent , se retrouvent, se quittent... etc... Jusqu'à ce que l'un d'eux rencontre un troisième... Eternel triangle amoureux où le choix de l'un détermine la fin de leur relation.
Lors de mes recherches je suis tombé sur "Philadelphia", "Bound" ou encore "Thelma et Louise"... Il ne s'agit pas de films sur l'homosexualité cela me semble pourtant clair.
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"Thelma et Louise" (1991) de Ridley Scott est un road-movie où deux copines sont en cavale... De la manière dont Thelma (Geena Davis) baise avec le jeune cowboy (Brad Pitt) je doute qu'elle soit lesbienne ; à aucun moment dans le film il n'y a de scènes suspicieuses... "Philadelphia" (1993) de Jonathan Demme est un film de "procès" où le thème est le SIDA et non l'homosexualité, le propos est le licenciement abusif de Andrew Beckett (Tom Hanks) après avoir annoncé qu'il était atteint du SIDA ; son homosexualité n'est qu'un des paramètres... "Bound" (1996) des frères Wachowski est un thriller où la maitresse d'un caid tombe amoureuse de sa voisine ex-voleuse avec laquelle elle va voler son mec ; qu'elles soient lesbienne n'a aucune incidence sur le film à part le côté sulfureux (et encore !)...
Les deux films les plus emblématique des années 80 sont deux films britanniques.
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"My beautiful Laundrette" (1985) de Stephen Frears raconte la relation d'un jeune anglais (Daniel Day Lewis gigantesque) avec un jeune pakistanais et la difficulté de vivre leur amour suite à une bagarre entre un cousin pakistanais et un des membres du gang du jeune anglais ; on se doute que l'ère Thatcher et les origines différentes des deux amants ne facilitent nullement l'épanouissement de leur amour.
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"Maurice" (1987) de James Ivory raconte l'histoire d'un jeune homme gay qui doit faire avec les codes d'une société aristocratique au début des années 20 dans une Angleterre qui a bien du mal à se défaire d'une ère victorienne pas si éloignée. Lorsque l'on connait la qualité des reconstitutions des films de James Ivory le film est d'autant plus précieux.
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Les années 80 sonnent aussi l'émergence d'un cinéaste qui fera date dans le sous-genre en question, Gus Van Sant réalise "Mala Noche" (1985) sur l'histoire d'un blanc qui tome amoureux d'un immigré mexicain mineur et qui ne parle pas anglais. Film en noir et blanc c'est d'abord une histoire vraie d'après le cahier intime de Walt Curtis sorti en 1977.

Gus van Sant (homosexuel lui-même) réalisera plusieurs films sur l'homosexualité... Le prochain est un film culte qui a marqué tout une génération, "My own private Idaho" (1991) qui fera de River Phoenix une icône (frère de Joaquin Phoenix et décédé d'une overdose en 1993). L'histoire de deux toxicomanes qui se prostituent pour avoir leur dose. Mike (River Phoenix) est homosexuel et introverti tandis que Scott (Keanu Reeves) est fils de notable et malgré son attirance pour Mike il se refuse à lui... N'assume-t-il pas, refoule-t-il son homosexualité ?! Un film qui laisse plusieurs sens de lecture aux spectateurs.
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Autres films cultes des années 90 "Priscilla folle du désert" (1995) de Stephen Elliott raconte un road-movie décomplexé et extravagant de deux travestis et d'un transexuel joués par un trio d'acteurs magnifiques, Terence Stamp (énorme), Guy Pearce (joue aussi dans "Memento") et Hugo Weaving (une différence de poids avec Mister Smith de "Matrix" !). Le film pointe du doigt l'intolérance plus forte de la province vis à vis des grandes villes et la difficulté d'être différent ; le scénario nuance le propos grâce à l'extrême compréhension de l'ex-femme et par une rencontre des plus inhabituelle avec les aborigènes (improbable et délire fellinien)... Le film est un film culte de la communauté gay, entre stéréotypes parfois facile et une BO ciblée (Abba et disco de mise) le film est avant tout un point de vue remplit d'espoir.

La même année le futur réalisateur de la trilogie "Seigneur des anneaux" Peter Jackson réalise "Créatures célestes" (1995). L'histoire relate l'histoire vraie et tragique d'une amitié passionnelle entre deux adolescentes dans la Nouvelle-Zélande des années 50. Le film ne montre aucune scène vraiment explicite sur une sexualité plus ou moins avérée, le doute persiste mais leur relation fusionnelle et la fin terrible de leur histoire laisse largement supposée que leur sentiment était plus fort qu'une simple amitié. Les troubles de l'adolescence et les premiers émois sont ici traitées également de façon a ne pas accabler les jeunes filles mais surtout à montrer l'indifférence et l'incompréhension des adultes. Notons que ce film lança la carrière de Kate Winslet.
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"Gazon maudit" (1995) de Josiane Balasko ne parle pas directement d'homosexualité ; une femme mariée (Victoria Abril) se découvre bisexuelle suite à sa rencontre avec Marjo (Balasko géniale). Le mari (Chabat) entre jalousie et honte doit trouver sa place dans cette relation. Le film n'est pas vraiment dans le sujet, l'épouse est bi et surtout le film se focalise presque essentiellement sur les états d'âme du pauvre mari.

"Pourquoi pas moi" (1998) de Stephane Guisti raconte un repas de familles où de jeunes gens tous homosexuels doivent faire leur coming-out à leurs parents. Avec un casting impressionnant (dont Johnny Hallyday en toréador ?!) et des dialogues assez savoureux il s'agit là d'un film choral, d'une comédie qui aborde le thème du coming-out en dilettante. Les dialogues sauvent le film.

"L'homme est une femme comme les autres" (1998) de Jean-Jacques Zilberman est un film très sympathique. Simon (Antoine De Caunes excellent) est gay et malgré sa famille il a tourné le dos à sa religion juive ; Rosalie (Elsa Zylberstein) en tombe amoureuse. Le mariage doit se faire du point de vue de sa famille, de ses amis, de Rosaile bref par soucis des convenances et de la postérité. Le film trace un chemin de sentiments diverses et variés qui vont rapprocher Simon et Rosalie mais pas obligatoirement comme on le pense. Le film est léger et sans se prendre au sérieux le film réussit à faire passer le message... La suite sort bientôt !
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"Le derrière" (1999) de Valérie Lemercier raconte la rencontre entre une femme de province qui retrouve son père, un gay bourgeois et parisien. Comédie burlesque dont l'homosexualité du père n'est qu'un prétexte au quiproquos les plus attendus avec en prime une caricature appuyée du milieu digne de "La cage aux folles" (sauf que nous sommes 20 ans après !). La fille se transforme en un gay homme pour pouvoir approcher son père, on devine bien le déroulement du film et l'intérêt pour l'homosexualité est quasi nul malgré une comédie de base qui réussit là où il faut, nous faire rire un minimum.
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Wong Kar-Wai avec "Happy together" (1997) est le prochain qui ose aborder l'homosexualité. Deux amants partent de Hong-Kong pour l'Argentine. Là-bas ils se quittent , se retrouvent, se quittent... etc... Jusqu'à ce que l'un d'eux rencontre un troisième... Eternel triangle amoureux où le choix de l'un détermine la fin de leur relation.
Lors de mes recherches je suis tombé sur "Philadelphia", "Bound" ou encore "Thelma et Louise"... Il ne s'agit pas de films sur l'homosexualité cela me semble pourtant clair.
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"Thelma et Louise" (1991) de Ridley Scott est un road-movie où deux copines sont en cavale... De la manière dont Thelma (Geena Davis) baise avec le jeune cowboy (Brad Pitt) je doute qu'elle soit lesbienne ; à aucun moment dans le film il n'y a de scènes suspicieuses... "Philadelphia" (1993) de Jonathan Demme est un film de "procès" où le thème est le SIDA et non l'homosexualité, le propos est le licenciement abusif de Andrew Beckett (Tom Hanks) après avoir annoncé qu'il était atteint du SIDA ; son homosexualité n'est qu'un des paramètres... "Bound" (1996) des frères Wachowski est un thriller où la maitresse d'un caid tombe amoureuse de sa voisine ex-voleuse avec laquelle elle va voler son mec ; qu'elles soient lesbienne n'a aucune incidence sur le film à part le côté sulfureux (et encore !)...
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