In the Lost Lands (2025) de Paul W.S. Anderson
Le projet date de 2015 et est d'abord celui de Constantin Werner qui a réalisé et écrit auparavant "Dead Leaves" (1998) et "The Pagan Queen" (2009). Il s'agit d'une adaptation d'un nouvelle éponyme (1982) de George R.R. Martin connu surtout depuis l'adaptation de son oeuvre majeure avec la série TV "Game of Thrones" (2011-2019). Malgré tout, il semble que son nom n'ait pas été assez porteur pour une telle production. En 2021, Constantin Werner reste producteur-scénariste mais laisse la place de réalisateur à Paul W.S. Anderson connu pour la saga "Resident Evil" (2002-2016). Werner précise : "J'ai écrit le scénario en collaboration avec le réalisateur britannique Paul WS Anderson qui y a mis sa vision unique, le plaçant dans un futur dystopique, un monde en ruines, hanté par des démons et des monstres. Paul le réalise et nous produisons tous les deux." Le budget du film atteint les 55 millions de dollars ce qui est dans la moyenne habituelle des films de Paul W.S. Anderson... La Reine Mélange souhaite pouvoir se métamorphoser en loup-garou, et décide de pactiser avec la sorclère Grey Alys pour y arriver. Mais la sorcière sait que chaque sort accordé a des conséquences. Avec l'aide du mystérieux chasseur Boyce la sorcière va devoir affronter les créatures des "Terres Perdues" pour honorer sa part de l'accord passé avec la Reine...
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La sorcière est incarnée par Milla Jovovich qui joue dans le 9ème film sous la direction de son réalisateur et époux avec les "Resident Evil" (2002-2016), "Les Trois Mousquetaires" (2011) et "Monster Hunter" (2020) mais vue aussi entre autre dans "Hellboy" (2019) de Neil Marshall ou "Breathe" (2024) de Stefon Bristol. Le chasseur est joué par Dave Bautista vu récemment dans "Knock at the Cabin" (2023) de M. Night Shyamalan, "Dune, Deuxième Partie" (2024) de Denis Villeneuve ou "The Killer's Game" (2025) de J.J. Perry, tandis que la Reine est jouée par la méconnue Amara Okereke remarquée dans la série TV "The Morning After" (2024). Citons ensuite Arly Jover vu notamment dans"Blade" (1998) de Stephen Norrington, "L'Exercice de l'Etat" (2011) de Pierre Schoeller, "Millenium" (2011) de David Fincher ou la série TV "Sense8" (2018), Fraser James aperçu dans "Wolverine : le Combat de l'Immortel" (2013) de James Mangold, "Terminator : Dark Fate" (2019) de Tim Miller et retrouve son réalisateur et sa partenaire après "Resident Evil : Chapitre Final" (2016), Simon Lööf apparu dans les séries TV "Threesome" (2021-2022) et "So Long, Marianne" (2024), Deirdre Mullins aperçue dans "Comedown" (2013) de Menhaj Huda ou "Tank 432" (2015) de Nick Gillepsie, Sebastian Stankiewicz apparu dans "Amok" (2017) de Kasia Adamik, "Le Fléau de Breslau" (2018) de Patryk Vega ou "Furioza" (2021) de Cyprian T. Olencki, puis Ian Hanmore aperçu dans "The Magdelene Sisters" (2002) de Peter Mullan, "Citadel" (2012) de Ciaran Foy, mais aussi dans la série TV "Game of Thrones" (2012), puis plus récemment dans "Donjons et Dragons : l'Honneur des Voleurs" (2023) de john Francis Daley et Jonathan Goldstein et "Mickey 17" (2025) de Bong Joon-Ho...
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On va faire court, le duo du réalisateur Paul W.S. Anderson avec sa muse Milla Jovovich va de pis en pis dans un cinéma qui a toute sa place désormais dans Narnarland. Visuellement hideux copiant le pire des jeux vidéos, décors, paysages tout est dans des nuances ocres sombres aussi caricaturaux que illisibles. Les effets spéciaux oscillent entre bons et mauvais avec des images de synthèse à tous les étages d'une laideur sans nom, l'image est pixelisée à outrance sans style ni magie mais le pire reste notre fameux duo. Milla Jojovich joue une énième guerrière taciturne au tempérament de feu, Paul W.S. Anderson signe une mise en scène aux clichés de n'importe quel faiseur d'esbrouffes, usant et abusant de tous les styles et cadrages de ralentis de tous types que ça servent ou non. Les personnages sont eux-mêmes sont des ersatz aussi éculés que galvaudés, il aurait aussi fallu que la sorcière soit une ensorceleuse plus qu'une guerrière avec des sortilèges envoûtant aussi bien dans l'action que dans l'effet, tandis que Dave Bautista, s'il a de la gueule comme toujours, semble bien s'ennuyer dans un rôle qui ne lui permet pas de vraiment exister. Ce film est sans doute la goutte d'eau qui prouve un certain sado-masochisme, et on n'en peux plus... À oublier vite.
Note :