The Killer's Game (2025) de J.J. Perry

Second long métrage après "Day Shift" (2022) pour J.J. Perry qui a débuté comme acteur de seconde zone dans des films d'action essentiellement dont "The Tournament" (2011) de Scott Mann, "Piégée" (2012) de Steven Soderbergh, "Kill the Gringo" (2012) de Adrian Grunberg, "Machete Kills" (2013) de Robert Rodriguez et "John Wick" (2014) de David Leitch et Chad Stahelski qui reste une référence qui l'a assurément inspiré. Pour son nouveau projet il adapte le roman éponyme (1997) de Jay Bonansinga, dont le scénario est signé de Rand Ravich réalisateur-scénariste de "Intrusion" (1999) ou Producteur-scénariste de "Le Maître de Jeu" (1997) de Tim Hunter, puis de James Coyne qui co-signe le film "Justice" (2015) avec Giorgio Serafini... Alors qu'il vient d'avoir un coup de foudre, Joe Flood, un tueur à gages de haut vol, apprend qu'il est condamné par la maladie. Croyant et amoureux, il décide d'engager un confrère pour l'éliminer et s'assure ue assurance vie pour mettre à l'abri sa nouvelle compagne Maize. Mais alors le contrat est lancé, il apprend qu'il a été diagnostiqué par erreur. Alors qu'il est impossible d'arrêter la machine il va devoir se sauver et protéger la femme de sa vie... 

Le tueur à gages amoureux est incarné par Dave Bautista qui retrouve un genre qu'il a abordé avec "My Spy" (2020) de Peter Segal et qui a récemment tenté d'autres univers avec "Glass Onion" (2022) de Rian Johnson et "Knock at the Cabin" (2023) de M. Night Shyamalan, et retrouve après "Hotel Artemis" (2018) de Drew Pearce sa partenaire Sofia Boutella vue récemment dans le dyptique "Rebel Moon" (2023-2024) de Zack Snyder et "Argylle" (2024) de Matthew Vaughn, et retrouve de son côté après "Atomic Blonde" (2017) de David Leitch l'acteur-cascadeur Daniel Bernhardt abonné aux films d'actions depuis le suite "Bloodpsort" (1994-1995) et ce jusqu'au récent "Tyler Rake 2" (2023) de Sam Hargrave en passant justement par "John Wick" (2014), univers visité par Marko Zaror vu dans "Machete Kills" (2013) et "Alita : Battle Angel" (2019) tous deux de Robert Rodriguez et qui retrouve après "John Wick 4" (de Cahd Stahelski son partenaire Scott Adkins qui retrouve son réalisateur après "The Tournament" (2011) et "Day Shift" (2022) ainsi qu'après "Expendables 2 : Unité Spéciale" (2012) de Simon West l'acteur Terry Crews apparu dans la trilogie en question "Expendables" (2010-2014) initié et mené par Sylvester Stallone et vu depuis dans "The Ridiculous 6" (2015) de Frank Coraci ou "Deadpool 2" (2018) de David Leitch, puis enfin Pom Klementieff alias Mantis dans cinq films de la saga Marvel depuis "Les Gardiens de la Galaxie Vol.2" (2017) de James Gunn et retrouvant ainsi son partenaire Dave Bautista alias Drax depuis "Les Gardiens de la Galaxie" (2014) de James Gunn tous deux dans les mêmes films jusqu'à l'ultime "Les Gardiens de la Galaxie Vol.3" (2023) du même réalisateur, sans oublier Ben Kingsley devenu relativement discret outre "Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux" (2021) de Destin Daniel Cretton... Speech déjà vu (malheureusement impossible de retrouver le titre !) mais toujours une bonne idée de base pour expliquer comment une tueur à gages réputé et respecté devient la cible des meilleurs flingueurs de la planète. Evidemment on pense aussi et surtout à la saga "John Wick" (2014-...) à la différence près qu'ici l'humour est plus présent, que le film se prend moins au sérieux mais qu'il est vrai que niveau action on est dans un film plus passe-partout et convenu.

D'abord le postulat de base est un peu biaisé par une réaction du héros un chouïa stupide, (ce n'est pas un spoiler c'est dans la B.A.) en effet pourquoi payer deux millions de dollars pour se faire tuer ?! Au jour d'aujourd'hui on se fait tuer pour un regard, et un homme de la réputation de Joe Flood/Bautista serait abattu gratuitement et avec plaisir par n'importe quel concurrent comme le laisse d'ailleurs entendre ensuite plusieurs protagonistes. De surcroît c'est deux millions en moins sur l'héritage qu'il entend laisser à sa belle Maize/Boutella. Un contrat absurde donc. L'autre bémol est de croire au coup de foudre entre Dave Bautista et Sofia Boutella, façon la Bête et la Belle, mais c'est très et trop subjectif si on est honnête car les épouses de l'acteur prouve que c'est possible ! Et donc une fois un début laborieux et poussif le récit façon "John Wick amoureux" prend son envol dans un récit certe convenu mais qui reste assez divertissant si on le regarde au bon degré du pop corn movie de seconde partie de soirée. On aurait aimé une Sofia Boutella moins "victime" et plus active, mais Bautista fait le job, certaines morts fonctionne particulièrement bien, la fantaisie ambiante permet d'accepter la comédie comme un péché mignon à défaut d'être un must du genre.

Note :