La Légende d'Ochi (2025) de Isaiah Saxon
Premier long métrage de Isaiah Saxon qui s'est fait d'abord connaître sur quelques clips musicaux, puis à commencer à imaginer son histoire vers 2015 mais entre temps il a signer quelques courts métrages avec "The Tale of Hillbelly" (2016) et "Earth Crisis" (2020). Un projet assez intéressant et prometteur pour trouver le financement et la production avec entre autre le duo les frères Russo à qui on doit plusieurs films du Marvel Universe et depuis de "The Gray Man" (2022) ou "The Electric State" (2025)...
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Dans un village isolé des Carpates, Yuri, une fillette élevée dans la crainte des mystérieuses créatures de la forêt appelées Ochis, se voit interdire de sortir après la tombée de la nuit. Un jour elle découvre un bébé Ochi abandonné par sa meute. Déterminée à le ramener auprès des siens, Yuri va défier les interdits et s'engage dans une aventure extraordinaire au coeur des secrets de la forêt... La jeune héroïne est incarnée par Helena Zengel révélée dans "Benni" (2020) de Nora Fingscheidt puis vue dans "La Mission" (2021) de Paul Greengrass. Elle est entourée de Willem Dafoe vu dans "Kinds of Kindness" (2024) de Yorgos Lanthimos, "Beetlejuice Beetlejuice" (2024) de Tim Burton et "Nosferatu" (2024) de Robert Eggers et retrouve après "Saturday Night" (2024) de Jason Reitman son partenaire Finn Wolfhard remarqué dans les dyptiques "Ca" (2017-2019) de Andès Muschietti et "S.O.S. Fantômes" (2021-2024), puis Emily Watson devenue rare sur le grand écran avec seulement trois films sur ces 6-7 dernières années, "God's Creatures" (2022) de Saela DavisAnna et Rose Holmer, "Tu ne mentiras Point" (2024) de Tim Mielants et la série TV "Dune : Prophety" (2024)... Le début est un peu bizarre, la voix Off ne sert pas à grand chose outre le fait qu'elle tente d'expliquer une communauté qui serait partagée entre un côté arriéré et la modernité. Une dystopie insulaire en quelque sorte. Puis on s'interroge sur le fait que les personnages soient si peu nombreux, un patriarche réac qui fait peur mais qui sert d'exemple à une petite armée de jeunes ados qui jouent les guerriers en lieu et place de parents qui seraient plus ou moins des pleutres.
Si peu de personnages, expliqués aussi simplement démontre surtout un manque de moyens, ou bien plutôt que tous les moyens ont été mis dans les effets visuels. C'est d'ailleurs le gros point fort de film, absence d'effets spéciaux numériques pour favoriser les effets "à l'ancienne", marionnettes, animatroniques, infographie... etc... Le résultat sur le bestiaire est impressionnant avec en prime, évidemment, un Oshi terriblement mignon, à croquer. On ne dira pas la même chose des décors, dont le matte painting et le carton pâte ne s'intègre pas joliment avec les décors naturels. Par contre, le scénario avec Oshi n'est pas très original, on peut dire que le film s'inspire (pour ne pas dire copié !) au fameux "E.T." (1982) de Steven Spielberg, saupoudré de "Gremlins" (1984) de Joe Dante. On a même le droit à quelques plans piqués par-ci par-là et même un "maison..." à un doigt près. On est aussi bluffé par un Willem Dafoe investi à un point qui force le respect, a contrario de sa partenaire Emily Watson en mode cacheton. Résultat, un conte assez ennuyeux car jamais surprenant, sans rythme, sans réel voyage initiatique ou message valable, mais avec un Oshi trooppp mignon...
Note :