Décès de Artus de Penguern

par Selenie  -  16 Mai 2013, 19:28  -  #Décès de star - Bio

Un de nos comédiens les plus atypiques vient de nous quitter. L'acteur-réalisateur Artus De Pernguern est décédé hier 15 mai 2013 à seulement 56 ans.

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Né en 1957 à Neuilly-sur-Seine il commenca des études de gestion et d'économie à l'université Paris-Dauphine tandis qu'il cachait à ses parents qu'il était en fait inscrit au Cours Simon. Après avoir avouer son père l'aurait influencé sur le choix de devenir réalisateur, ça tombe bien il se voyait plus dans ce rôle que comme interprète et donc au Conservatoire Libre du cinéma français.

 

Il débute sur grand écran dans "Prends ton passe-montagne, on va à la plage" (1982) de Eddy Matalon. Il enchaine avec des petits rôles dans "Danton" (1982) de Andrej Wajda, "Police" (1985) de Maurice Pialat, "Frantic" (1988) de Roman Polanski, "Henry et June" (1990) de Philip Kaufman, "La cité de la peur" (1994) de Alain Berberian...

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Il multiplie les rôles dans des films très divers, du film d'auteur au divertissement grand public mais en parallèle il pense surtout à se placer derrière la caméra. Il ecrit et réalise son premier court-métrage, "Le homard" (1995 - ci-dessus) où on reconnait déjà son goût pour le burlesque et l'humour noir. Suivront d'autres courts avec "Un bel après-midi d'été" (1996) et surtout "La polyclinique de l'amour" (1998) qui annonce un futur long métrage...

 

Entre temps il continue les apparitions notamment pour la réalisatrice Martine Dugowson dans "Mina Tannenbaum" (1993) et "Portraits chinois" (1996). On le voit aussi dans "Une affaire de goût" (1999) de Bernard Rapp et dans "Le fabuleux destin de Amélie Poulain" (2001) de Jean-Pierre Jeunet.

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C'est alors qu'il réalise enfin son premier long métrage, "Grégoire Moulin contre l'humanité" (2001 - ci-dessus), excellente comédie qui pioche dans "After Hours" (1985) de Martin Scorcese pour le dynamiter façon délire assaisonné humour noir. Tout le style de Artus de Pernguern se retrouve dans ce film.

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Il alterne toujours autant les petits rôles, passant de comédies populaires comme "Saint-Jacques... La Mecque" (2005 - ci-dessus) de Coline Serreau et "Agathe Cléry" (2008) de Etienne Chatiliez à des films plus sérieux comme "L'homme qui rêvait d'un enfant" (2005 - ci-dessous) de Delphine Gleize.

 

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Triste nouvelle :( J'ai adoré son Grégoire Moulin.
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