Smile 2 (2024) de Parker Finn

par Selenie  -  18 Octobre 2024, 08:48  -  #Critiques de films

Suite logique à la hollywoodienne du succès surprise "Smile" (2022) qui avait engrangé pas moins de 217 millions de dollars au box-office Monde pour seulement 17 millions de budget ; on serait presque surpris que ce ne soit pas une production de Jason Blum, grand manitou du genre outre-Atlantique. On ne doute pas que le réalisateur-scénariste Parker Finn, qui reprend ainsi les commandes, a dû obtenir un budget encore plus confortable. Notons que le film est classé R (interdit au moins de 17 ans non accompagné) aux Etats-Unis, et est déconseillé au moins de 16 ans en salles en Francem et interdit au moins de 12 ans... Alors que sa tournée mondiale approche la pop star Skye Riley commence à voir des choses aussi terrifiants qu'inexplicables. Sous la pression de sa tournée et Alors que son quotidien s'enfonce de plus en plus dans l'horreur Skye va devoir se confronter à son passé...

La pop star est incarnée par Naomi Scott aperçue remarquée dans l'oubliable et oublié "Power Rangers" (2017) de Dean Israelite, et aperçue depuis dans "Aladdin" (2019) de Guy Ritchie ou "Charlie's Angels" (2019) de Elizabeth Banks. Elle croise la route du seul rescapé du premier opus, Kyle Gallner habitué au genre depuis "Le Dernier Rite" (2009) de Peter Cornwell avec une dizaine de films d'horreur depuis dont le remake "Freddy : les Griffes de la Nuit" (2010) de Samuel Bayer, "Red State" (2011) de Kevin Smith ou "Scream" (2022) de Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin. Citons ensuite Lukas Gage vu dans "Assassination Nation" (2018) de Sam Levinson, "Sabotage" (2022) de Daniel Goldhaber ou "Road House" (2024) de Doug Liman, Gylan Gelula apparu dans "Shithouse" (2020) de Cooper Raiff ou "Dream Scenario" (2023) de Kristoffer Borgli, Rosemarie DeWitt vue dans "Promised Land" (2012) de Gus Van Sant, "Men, Women & Children" (2014) de Jason Reitman ou "La La Land" (2016) de Damien Chazelle, Peter Jacobson aperçu dans "Good Night and Good Luck" (2005) de et avec George Clooney, "Midnight Meat Train" (2010) de Tyuhei Kitamura ou "Le Chardonneret" (2019) de John Crowley, Raul Castillo vu dans "Paranoïa" (2018) de Steven Soderbergh, "Army of the Dead" (2020) de Zack Snyder ou "Un Homme en Colère" (2021) de Guy Ritchie, puis Sosie Bacon, fille de Kevin Bacon et Kyra Sedgwick aperçue dans "Loverboy" (2005) de son père, "Charlie says" (2018) de Mary Harron ou "The Last Summer" (2019) de William Bindley... L'ouverture est très efficace avec un aspect graphique qui fait son effet. Ensuite on apprécie que les premiers événements surnaturels ne se fassent pas attendre avec un récit évolutif et fluide. Le climax anxiogène s'instaure tranquillement et prend de plus en plus de place. C'est bien fait et surtout le suspense reste solide notamment avec une ouverture qui peut laisser une porte ouverte aux suppositions.

Par contre, la protagoniste principale étant une pop star on peut trouver que la partie "star system" et concert prend un peu trop de place, où alors  il fallait assumer carrément la dimension musicale de façon plus frontale. Le pire reste la mère, symbole de l'écueil irritant du membre proche qui croit en rien et n'écoute rien. Mais Skye Riley/Scott reste un personnage aux failles psychologiques qui donnent de l'épaisseur, et en prime l'actrice offre une performance marquante. Malheureusement le dernier acte est composé de quelques maladresses ou choix litigieux... ATTENTION SPOILERS !... d'abord il est étonnant après le premier mort qu'un simple clampin retrouve Skye Riley alors que la police reste invisible, puis ensuite à la fin l'entité démoniaque est matérialisée, hideuse à tous points de vue, il aurait été plus mystérieux de rester dans l'ombre comme dans l'imagination du personnage... FIN SPOILERS !... Néanmoins la montée en puissance est solide et offre quelques jumpscares parmi les plus probants de ces derniers mois. La fin qui aurait pu être plus inspirée, dommage. Une suite qui reste dans une logique cohérente, avec de bons effets visuels et une Naomi Scott plus que convaincante.

Note :                 

13/20
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