Mort de la sex-symbol Raquel Welch !

par Selenie  -  16 Février 2023, 17:00  -  #Décès de star - Bio

Après la mort de la bomba italia des fifties Gina Lollobridida, voici le tour de la sex-symbol américaine des sixties et seventies Raquel Welch qui nous a quitté hier 15 février 20223 à l'âge de 82 ans.

Née en 1940 à Chicago, Jo Raquel Tejada est la fille d'un père bolivien et d'une mère américaine. Très tôt elle suit des cours de danse et de comédie et ce jusqu'en 1957 où elle gagne le concours "Miss Fairest of the Fair" à San Diego. Ce titre la pousse à concourir pour d'autres titres, ainsi avant ses 20 ans elle gagne plusieurs concours de beauté comme "Miss Photogenic", "Miss Contour" ou "Miss Maid of California". En 1959 elle épouse James Welch dont elle prend le nom. Elle a deux enfants, Damon (1959) et Tahnee (1961). Elle devient serveuse pour des soirées huppées et devient mannequin.

 

Sa beauté hors norme la fait remarquer par le producteur Patrick Curtis grâce à qui elle obtient quelques apparitions de joli fille d'abord dans des séries TV comme "Le Virginien" (1964) ou "Ma Sorcière Bien-Aimée" (1964), suivi d'une apparition de call girl dans son premier film "La Maison de Madame Adler" (1964) de Russell Rouse puis un petit rôle de collégienne dans "L'Homme à Tout Faire" (1964) de John Rich.

 

Sa carrière commence à prendre son envol, elle quitte son mari dont elle garde le nom. Après quelques rôles elle obtient le rôle principal dans "A Swingin' Summer" (1965) de Robert Sparr qui passe inaperçu avant de jouer aux côtés de Stephen Boyd et Arthur Kennedy dans "Le Voyage Fantastique" (1966 - ci-dessous) de Richard Fleischer.

Cette fois sa carrière décolle et elle enchaîne avec deux films italiens avec "Spara Forte, Piu Forte... Non Capisco" (1966) de Eduardo De Filippo avec Marcello Mastroianni et "Les Ogresses" (1966) de Mauro Bolognini où elle croise  Monica Vitti et Claudia Cardinale, puis surtout elle tient le rôle principal du film "Un Million d'Années avant J.C." (1966 - ci-dessous) de Don Chaffey, sorte de peplum kitsh qui rencontre un succès surprise et qui va devenir un nanar culte en transformant l'actrice en icône, celle qui a "porté la premier bikini de l'histoire de l'humanité" !

Elle épouse son mentor Patrick Curtis en 1967 puis enchaîne les tournages. Un sketch du film "Le plus Vieux Métier du Monde" (1967) de Michael Pfleghar, goûte à l'espionnage dans "Une Fille nommée Fathom" (1967) de Leslie H. Martinson, incarne la Luxure dans "Fantasmes" (1967) de Stanley Donen avec Peter Cook, participe à un braquage dans "La Bande à César" (1968 - ci-dessous) de Ken Annakin aux côtés des stars Vittorio De Sica, Robert Wagner et Edward G. Robinson.

L'actrice multiplie les expériences et touchent à tous les genres. Elle tourne dans le western "Bandolero !" (1968) de Andrew V. Mc Laglen avec Dean Martin et James Stewart, le polar "La Femme au Ciment" (1968) de Gordon Douglas avec Frank Sinatra avant de retourner dans l'Ouest avec "Les 100 Fusils" (1969 - ci-dessous) de Tom Gries avec Burt Reynolds et Jim Brown, le film est connu pour montrer la première scène d'amour entre un homme noir (Brown) et une femme blanche (Welsh).

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Toujours aussi prolifique, suivent "Tueur de Filles" (1969) de James Neilson, "The Magic Cristian" (1969) de Jospeh McGrath  où elle est une "prêtresse au fouet", puis incarne le rôle titre de "Myra Breckinridge" (1970 - ci-dessous) de Michael Sarne avec John Huston ou Tom Selleck et même la légende Mae West, un nanard érotico-kitsh.

Elle joue ensuite dans "Le Péché" (1970) de George Pan Cosmatos, retrouve le far-west dans le savoureux "Un Colt pour Trois Salopards" (1971 - ci-dessous) de Burt Kennedy avec Ernest Borgnine et Jack Elam, retrouve Burt Reynolds pour "Les Poulets" (1972) de Richard A. Colla avec aussi Yul Brynner, porte seule le film "Kansas City Bomber" (1972) de Jerrold Freedman, puis écoute "Barbe-Bleue" (1972) de Edward Dmytryk avec Richard Burton et Virna Lisi.

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Après son second divorce (1972), elle débute une partie de carrière non accompagnée d'abord avec son premier rôle secondaire depuis longtemps dans "Les Invitations Dangereuses" (1973) de Herbert Ross, puis incarne Constance Bonnacieux dans "les Trois Mousquetaires" (1973 - ci-dessous) et "On l'appelait Milady" (1974) tous deux de Richard Lester pour lequel elle obtient le Golden Globes de la meilleure actrice dans une comédie.

Elle tourne dans "The Wild Party" (1975) de James Ivory tiré de l'affaire Roscoe Arbuckle, joue une infirmière aux côtés de Bill Cosby et Harvey Keitel dans "Ambulances Tous Risques" (1976) de Peter Yates, surtout elle tourne en France avec Jean-Paul Belmondo dans la comédie "L'Animal" (1977 - ci-dessous) de Claude Zidi avant de tourner "Le Prince et le Pauvre" (1977) de Richard Fleischer au sein d'un casting prestigieux dont Oliver Reed et Charlton Heston qu'elle retrouve après le dyptique des Mousquetaires.

En 1977 elle rencontre l'artiste multi-casquettes André Weinfeld. Elle quitte alors les plateaux de tournage et participe à des programmes produit par celui qu'elle épouse en 1980. Ainsi citons son émission TV "From Raquel with Love", et plusieurs spectacles Live notamment à las Vegas.

Elle retourne au cinéma pour le film "Rue de la Sardine" (1982) de David S. Ward mais elle est congédiée au bout de 5 jours, la raison invoquée serait que l'actrice serait trop longue à se préparer. Elle est remplacée par Debra Winger mais Raquel Welch attaque en justice et obtient 10 millions de dollars de dommages et intérêts. 

 

Si elle a gagné son procès cela lui a aussi peut-être coûté d'autres projets. Elle se tourne alors vers la télévision où elle tourne quelques téléfilms. Elle divorce en 1990.

 

Elle revient sur grand écran dans son propre rôle dans la comédie "Y a-t-il un Flic à Hollywood ?" (1994 - ci-dessous) de Peter Segal. À la même période elle participe à plusieurs séries TV comme "Loïs et Clark" (1995) ou "Sabrina l'Apprentie Sorcière" (1996) et surtout "Spin City" (1997-2000) qui la rappelle à certains.

Ainsi elle revient au cinéma mais pour des projets plutôt confidentiels et/ou de petits rôles. Citons "Chairman of the Board" (1998) de Alex Zamm, un retour en France avec "Folle d'Elle" (1998) de Jérôme Cornuau, poursuit surtout dans des comédies "Tortilla Soup" (2001) de Maria Ripoll, "La Revanche d'une Blonde" (2001) de Robert Luketic et "Forget About It" (2006) de BJ Davis.

 

Entre temps elle se remarie une 4ème fois en 1999 pour divorcer une 4ème fois en 2008.

Si le cinéma la délaisse durant des années elle tourne régulièrement dans des séries TV et des téléfilms jusqu'à son dernier rôle, pour le cinéma en jouant dans le film "How to be a Latin Lover" (2017) de Ken Marino.

 

Raquel Welch aura été l'icône de beauté hollywoodienne entre 1966 et 1976 avec quelques bons films et surtout plusieurs scènes mythiques du cinéma d'alors. Une plastique mythique qui aura sans doute un peu trop occulté ses talents d'actrices.

 

Raquel Welch est morte ce mercredi 15 février 2023 à l'âge de 82 ans "paisiblement (...) après une brêve maladie."

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