28 Ans plus Tard (2025) de Danny Boyle
Dès 2007 Fox Atomic, filiale de la 20th Century Fox, annonce un troisième opus après "28 jours plus Tard" (2002) de Danny Boyle et "28 Semaines plus Tard" (2007) de Juan Carlos Fresnadillo. Il est ensuite prévu de le titrer "28 Mois plus Tard" mais dès 2011 le projet est repoussé et le sera encore de nombreuses fois, d'abord pour des raisons de droits, puis ensuite pour des raisons de planning. Il faudra attendre 2023 pour que le projet renaisse vraiment avec les trois protagonistes d'origine, le réalisateur Danny Boyle qui n'a rien tourné depuis "Yesterday" (2019), le scénariste Alex Garland qui est entre temps devenu aussi réalisateur entre autre de "Ex Machina" (2014) et "Civil War" (2024), et même l'acteur Cillian Murphy qui joua dans le premier film et qui retrouva les deux cinéastes dans "Sunshine" (2007) mais qui revient que en tant que co-producteur. Le scénariste a révélé que la première source d'influence pour l'écriture a été le film "Kes" (1969) de Ken Loach pour sa représentations des rapports humains et l'environnement rural britannique. Finalement, vu le temps qui s'est écoulé, le film s'intitule désormais "28 Ans plus Tard", et dans la foulée est annoncé que ce film est à la fois la conclusion d'une trilogie et qu'il est le premier d'une autre, le second film intitulé "28 Ans plus Tard : the Bone Temple" (2026) de Nia DaCosta est déjà en tournage back-to-back (système qui permet une production de deux films en simultanée, choix surtout financier puisqu'il permet un partage des coûts). Film interdit au moins de 16 ans...
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Voilà près de trente ans que le virus de le Fureur a fui d'un laboratoire d'armement biologique. Désormais un confinement très strict a été mis en place, certains ont pourtant réussi à survivre parmi les infectés. Une communauté de rescapés réfugiés sur un petite île envoie un des leurs pour une mission sur le continent, il vont alors découvrir que les infectés ont muté... Parmi les rescapés ou survivants citons Jodie Comer vue dans "Free Guy" (2021) de Shawn Levy, "Le Dernier Duel" (2021) de Ridley Scott et "The Bikeriders" (2023) de Jeff Nichols, Aaron Taylor-Johnson vu dans "The Fall Guy" (2024) de David Leitch, "Kraven the Hunter" (2024) de J.C. Chandor et "Nosferatu" (2024) de Robert Eggers et retrouve après "The King's Man : Première Mission" (2021) de Matthew Vaughn son partenaire Ralph Fiennes vu aussi dans l'homonyme "Sunshine" (1999) de Istvan Szabo et plus récemment dans "Conclave" (2025) de Edward Berger et "The Return, le Retour d'Ulysse" (2025) de Uberto Pasolini, Jack O'Connell vu dernièrement dans "Back to Back" (2024) de Sam Taylor-Johnson (épouse de son partenaire Aaron) et "Sinners" (2025) de Ryan Coogler, Alfie Williams remarqué dans la série TV "His Darks Materials : à la Croisée des Mondes" (2019-2022), Erin Kellyman vue dans "The Green Knight" (2021) de David Lowery ou "Blitz" (2024) de Steve McQueen, puis enfin Edvin Ryding aperçu dans "The Crown Jewels" (2011) de Ella Lemhagen ou "Braquage à la Suédoise" (2015) de Alain Darborg... Le prologue est très réussi, très efficace et le premier message passe instantanément, à savoir que la foi n'a plus lieu d'être sur cette terre maudite. Un père et son fils partent sur le continent pour que le fiston devienne le digne tueur de zombies que son père incarne. Le climax est anxiogène, les paysages magnifiques, les décors raccords avec les films précédents parfaitement mis en valeur grâce au format 2.76:1, format ultra-large souvent utilisé dans les grandes fresques historiques qui permet ainsi d'amplifier les étendues autour de la petite île et des protagonistes. Mais très vite on remarque que les mutations restent surtout des changements conduits par la volonté d'être plus ou moins innovant plus que des évolutions logiques, à l'instar d'ailleurs des soucis de santé de la mère... ATTENTION SPOILERS !... ainsi les zombies sont divisés en deux "espèces" dont l'une a même droit à des "Alphas", les zombies sont désormais tous nus ce qui accentue le malaise et symbolise la perte d'humanité, tandis que pour la mère il aurait été plus intéressant un syndrome post-traumatique plutôt qu'un simple cancer... FIN SPOILERS !...
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Le père, qui a tout pour incarner le survivants forts et virils, est malheureusement assez antipathique, surtout on se demande quel père enverrait son gamin de 12 ans dans une mission aussi violente et dangereuse ?! Le film est scindé en deux parties. la première est l'apprentissage lors la "partie de chasse". Une partie qui fait le job, c'est violent, choc, et quelques passages restent particulièrement tendus. Puis arrive la seconde partie, la tentative de guérir la mère dans une partie qui semble issue d'un autre film. Moins de violence, moins de zombies, mais de frisson mais plus de mélo, plus de messages plus ou moins sociétaux (le rapport à la mort, la filiation,...) et finalement on constate que la promo du film est mensonger ; en effet ce film n'est ni plus violent ni plus musclé que les deux précédents films. Le seul moment valable est la découverte de l'ossuaire (250000 faux os et 5500 crânes !) car les autres instants marquants laissent perplexes... ATTENTION SPOILERS !... une zombie, qui est donc infectée ++, accouche d'un bébé parfaitement sain ?! Ben voyons, pourquoi le docteur laisse en vie "Samson" ?! Complètement incohérent, et cette séquence yamakazi complètement hors style, comme un cheveu sur la soupe.. FIN SPOILERS !... En conclusion un troisième film décevant, qui ne tient pas ses promesses, trop bancal trop fouilli, mais ça reste divertissant façon séance pop corn d'un soir de pluie.
Note :