The Life of Chuick (2025) de Mike Flanagan
Remarqué entre autre avec les films "Pas un Bruit" (2016) et "Ouija : les Origines" (2016) Mike Flanagan revient en tant que producteur-réalisateur-scénariste-monteur en s'appropriant une histoire qui l'avait bouleverser en le lisant durant la pandémie de Covid. Ainsi il adapte le roman court éponyme (2020) de Stephen King, sur lequel le cinéaste déclare : "Honnêtement, je n'avais jamais rien lu de tel. Ni de Stephen King, ni de personne d'autre. J'ai aussitôt envoyé un mail à Stephen et je lui ai dit : "Si je pouvais m'atteler à cette histoire, ce serait le meilleur film que je pourrais jamais faire." Ainsi, Mike Flanagan adapte une nouvelle fois le célèbre auteur Stephen King après "Jessie" (2017) et "Doctor Sleep" (2019) et en attendant également leur future série TV "La Tour Sombre" (2026 ?). Mais surtout ce projet est singulier puisque c'est pour une fois une histoire qui n'a rien de fantasique, ou horrifique, mais une film sur "la joie de vivre, l'art, l'humanité et la mort mais sans peur ni désespoir"... On va donc suivre la vie extraordinaire d'un homme ordinaire en trois chapitres, trois moments d'une vie trop courte...
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Le rôle titre est incarné par Tom Hiddleston pour son retour sur grand écran après quelques années sur le petit écran dont la série TV "Loki" (2021-2023), personnage qu'il aura incarné dans pas moins de 7 films du Marvel Universe depuis "Thor" (2011) de Kenneth Branagh dont les deux derniers "Avengers" (2018-2019) des frères Russo après lesquels il retrouve Karen Gillan alias Nebula dans 6 films du Marvel Universe depuis "Les Gardiens de la Galaxie" (2014) de James Gunn et qui retrouve Mike Flanagan après "The Mirror" (2013). Citons ensuite Mark Hamill éternel Luke Skywalker dans la saga "Star Wars" (1977-2023), Chiwetel Ejiofor vu dernièrement dans "Venom : the Last Dance" (2024) de Kelly Marcel et "Bridget Jones : Folles de Lui" (2025) de Michael Morris, Jacob Tremblay remarqué dans "Room" (2015) de Lenny Abrahamson ou "Wonder" (2017) de Stephen Chobsky et qui retrouve également son réalisateur après "Doctor Sleep" (2019) à l'instar de Carl Lumbly vu tout récemment dans "Captain America : Brave New World" (2025) de Julius Onah, Mia Sara révélation des eighties avec "Legend" (1985) de Ridley Scott et "La Folle Journée de Ferris Bueller" (1986) de John Hugues avec malheureusement une carrière plus confidentielle ensuite, Matthew Lillard surtout connu pour la franchise "Scream" (1996-2022) et vu dernièrement dans "Five Nights at Freddy's" (2023) de Emma Tammi, Q'orianka Kilcher révélation de "Le Nouveau Monde" (2005) de Terrence Malick pusi apparue surtout dans "Hostiles" (2017) de Scott Cooper et "Dora et la Cité Perdue" (2019) de James Bobin, Harvey Guillén aperçu dans "Blue Beetle" (2023) de Angel Manuel Soto ou "Companion" (2025) de Drew Hancock, David Dastmalchian apparu dans "Oppenheimer" (2023) de Christopher Nolan ou "Le Dernier Voyage du Demeter" (2023) de André Ovredal, Kate Siegel épouse du réalisateur et muse qui apparaît dans ses films depuis "The Mirror" (2013), Michael Trucco qui retrouve donc monsieur et madame Flanagan après "Pas un Bruit" (2016) et vu depuis dans "Hunter Killer" (2018) de Donovan Marsh, Heather Langenkamp remarquée essentiellement dans la franchise "Les Griffes de la Nuit" (1984-1994) de Wes Craven, Violet McGraw vue dans "Black Widow" (2021) et "Thunderbolts*" (2025) de Jake Schreier puis dans "M3gan" (2022) de Gerard Johnstone et qui retrouve également plusieurs membres de l'équipe après "Doctor Sleep" (2019) à l'instar de Molly Quinn qui retrouve aussi Karen Gillan après "Les Gardiens de la Galaxie 2 et 3" (2017-2023) et retrouve après "Les Miller, une Famille en Herbe" (2013) de Rawson Marshall Thurber son partenaire Nick Offerman qui prête ici sa voix au narrateur et retrouve de son côté après "Nostalgia" (2018) de Mark Pellington l'actrice Annalise Basso qui retrouve plusieurs camarades après "The Mirror" (2013) et "Ouija : les Origines" (2016)... Le film débute calmement avec une partie n°3, sans qu'il y ait ni intrigue mise en place,juste un prof qui ne semble pas quoi et comment faire alors que le monde semble au bord du gouffre. La fin du monde approche semble-t-il, toutes les catastrophes naturelles possibles se matérialisent et poussent l'humanité vers une sorte de fatalité. Dans la première partie ainsi deux discussions philo-scientifiques passionnantes sur l'univers et le temps restent le seul intérêt du film. Quelques très jolies plans et surtout un "Chuck" qui apparaît partout dans une sorte d'omniprésence divin et incompréhensible font le reste.
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La seconde partie est un quasiment un autre film, on a alors la sensation d'être dans un film à sketchs, à trois segments donc. Cette fois on rencontre "Chuck", qui va vivre un instant singulier, qu'il na va pas pouvoir expliquer mais qui va lui offrir, à lui et à deux femmes surtout, un instant magique de bonheur simple et de liberté. La troisième partie confirme que la réalisateur a mis en place trois formats différents pour chaque partie - l'image se rétrécit très légèrement à chaque partie dans le cadre mais aussi en resserrant l'image, moins de plans marges ou de panoramique. Cette troisième partie est donc l'acte 1, il apporte les réponses dont on aurait peu penser aux questions mais certaines étaient évidentes (origine de la danse éventée dans la seconde partie), mais c'est aussi un autre film dans le film au point que l'ensemble ne crée pas forcément une histoire cohérente et/ou fluide. En effet, le début qui est l'acte 3 est d'un surréalisme dont on ne perçoit pas la finalité ni dans sa dimension onirique, ni dans le destin d'un "Chuck" dont on n'apprend finalement pas grand chose. Si on a le fil conducteur on n'a pas vraiment d'enjeu, et le lien entre la vie de Chuck et la fin du monde est loin d'être probant. Néanmoins, le film est semé de séquences très réussies, il y a un charme certain et quelques instants de grâce qui permettent de passer un très beau moment. Parfois il n'est pas forcément utile de tout comprendre...
Note :